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  • Pourquoi ?

    Pourquoi ? Pourquoi envisager un si long périple qui sans être périlleux sera néanmoins, à un moment ou à un autre, difficile pour le corps et dur pour le mental ? Pourquoi envisager cette longue marche qui probablement parfois sera pénible ?  Pourquoi ce genre de projet quand rien ne nous oblige ? Oui, comme se le demande joliment Anne Sylvestre, qu'est-ce qui me (nous) "pousse" ?

    Vaste question... Longue dissertation à prévoir... En chemin, peut-être, le saurai-je. Ou peut-être pas. 

    Ce que je sais c'est que j'ai depuis longtemps le nom de "Compostelle" dans la liste de mes rêves de marcheur, et peut-être pas seulement de marcheur. Et bien avant que ce chemin devienne si populaire.

    Comme le prouve par exemple un de ces nombreux récits du "Chemin" que je viens de relire, et à la fin duquel je trouve, écrits au crayon, mes mots d'alors : "27 août 2012, un jour... Compostelle..." Sans savoir pourquoi, dix ans après, ce curieux rêve inconfortable est toujours là. 

    Peut-être parce que ce livre, je l'avais offert en 2005 à mon père, chrétien exemplaire qui n'a jamais pu partir vers Compostelle...

  • La coquille

    Oh fan ! J’avais oublié que c’était gros une « vraie » coquille St Jacques !

    N’empêche, je suis pas peu fier d’avoir réussi à trouer le coquillage et de le voir déjà posé sur mon cher sac à dos.

    C’est d’autant plus agréable que la coquille résulte d’un plat de pâtes aux St Jacques, plat amoureusement préparé pour mon récent anniversaire  !

    Je sais : je pars dans plus de deux mois… C’est comme ça, Compostelle. On est parti dès qu’on décide de le faire. Ça vous lâche plus. 

    Mais bon, coquin de sort elle exagère cette coquille tout de même : 50 g de plus à porter !

  • La liste

    Ca fait des mois que je l'ai commencée... Cela peut paraître un peu dingue. Après tout, faire son sac, une heure suffit la plupart du temps, voire beaucoup moins ! 

    Mais cette fois, ce sac sera mon bagage pour un long moment, mon unique ressource (j'exagère bien sûr : Compostelle n'est pas la jungle amazonienne ou le désert saharien). Bref, ce sac sera ma coquille (mais pas mon gîte puisque normalement je n'ai pas prévu de "bivouaquer") pendant deux mois et demi. 

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  • Résistance

    Après le contenu du sac à dos (j’en parlerai plus tard), l’autre obsession du marcheur au long cours, ce sont les chaussures bien sûr…

    Quid pour Compostelle ? A l’ exception évidemment de la haute-montagne et des glaciers, j’ai toujours marché avec des chaussures basses et légères, d’abord type baskets quand je descendais des refuges en courant avec 17 kg sur le dos (j’étais jeune…), puis type « trail » quand la discipline « course en nature » s’est imposé.

    Chez les randonneurs le débat subsiste : chaussures montantes ou tige basse ? J’ai tranché il y a longtemps, optant systématiquement  pour la légèreté et la souplesse du pas.

    J’ai les chevilles très « laxes » et je ne me suis jamais fait d’entorse malgré des milliers de kilomètres parcourus en marchant ou courant, y compris sur des terrains difficiles.

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  • Quelques chiffres

    En faisant la synthèse de pas mal de "programmes d'étapes" pour relier Compostelle, j'ai préparé mon propre "planning".

    Je partirai sur ces bases là et bien sûr j'aviserai en chemin pour éventuellement l'adapter en fonction des circonstances et de la réalité de la marche. Ce planning est donc indicatif, mais nécessaire pour avoir une vision d'ensemble et savoir à quoi on doit s'attendre.  

    Je ne vais pas donner ici l'ensemble des étapes prévues, mais quelques chiffres pour avoir "une idée" du défi que représente ce parcours.

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  • D'abord, une carte...

    "Mon" Compostelle partira de chez moi (à quelques kilomètres du centre d'Aix-en-Provence). J'irai à la Cathédrale St Sauveur pour retrouver le chemin qui mène à Arles où commence l'une des 4 voies dites "principales"  : la Via Tolosana. Comme son nom (latin) l'indique, elle passe par Toulouse puis traverse les Pyrénées au col du Somport pour rejoindre Puente La Rena en Espagne  où se recoupent les 4 voies dont trois  sont déjà réunies depuis St Jean Pied de port (les voies de Tours, Vezelay, Le Puy).

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