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  • Le doute

    Après 22 km de marche urbaine pour un de ces « tests » dont je parle dans l’article précédent, je me désolais d’avoir perdu (tombé bêtement de ma poche) mon bonnet offert par Ben (l’artiste, pas mon copain !) il y a pas mal d’années, un bonnet auquel je tiens particulièrement et qui affiche l’une de mes devises (qui était aussi celle de mon maître Montaigne le sceptique) : »Je doute ».

    Alors de retour à la casa me voilà reparti en voiture pour chercher le bonnet artistico-philosophique.

    C’est marrant. J’étais persuadé de le retrouver alors que c’était tout de même très improbable.

    Chose incroyable j’ai réussi à apercevoir, pourtant en voiture, un truc noir sur la rambarde en bois au bord de la route.

    Je vais me garer. Je reviens en courant. C est bien lui. Sagement posé. Houra !

    Du coup, plus que jamais, je ne doute plus de l’importance de ce doute … que je vais bien sûr emporter à Compostelle.

  • Test

    Test. 

    Il me semble que ce mot ne revient pas assez souvent dans les forums divers sur la préparation au Camino .

    Le test en « conditions réelles » est capital pour valider les choix de matériel.

    Voilà pourquoi j’ai entamé une série de sorties de 20km minimum, presque exclusivement bitume, avec le sac prévu chargé sur le dos…

    On a beau avoir marché partout, depuis toujours, sur tous types de chemins, tout est à reconsidérer quand on aborde un projet comme celui -là.

    Dans ces conditions réelles on s’aperçoit très vite des points faibles, des « petits trucs » corporels ou matériels qui clochent.

    Sur un jour aucun problème. Sur une semaine ça passe. Mais pour une routine de 75 jours on ne peut se permettre aucune « erreur ».

    Même si je sais qu’on ne peut pas tout prévoir. Le chemin nous attend, avec ses surprises, les bonnes, les mauvaises. 

    J’ai hâte maintenant…