Après le contenu du sac à dos (j’en parlerai plus tard), l’autre obsession du marcheur au long cours, ce sont les chaussures bien sûr…
Quid pour Compostelle ? A l’ exception évidemment de la haute-montagne et des glaciers, j’ai toujours marché avec des chaussures basses et légères, d’abord type baskets quand je descendais des refuges en courant avec 17 kg sur le dos (j’étais jeune…), puis type « trail » quand la discipline « course en nature » s’est imposé.
Chez les randonneurs le débat subsiste : chaussures montantes ou tige basse ? J’ai tranché il y a longtemps, optant systématiquement pour la légèreté et la souplesse du pas.
J’ai les chevilles très « laxes » et je ne me suis jamais fait d’entorse malgré des milliers de kilomètres parcourus en marchant ou courant, y compris sur des terrains difficiles.
Bref. Il était donc évident pour moi de rester dans cette logique et d’autant plus pour Compostelle, chemin peu technique et souvent bitumé.
J’ai beaucoup pratiqué Salomon et les Xpro 3D. J’aime beaucoup aussi la marque Sportiva (mes actuelles chaussures de rando). Depuis quelques années je connais la marque Hoka qui a initié la tendance des semelles surdimensionnées pour un confort et un amorti sans équivalent sur le marché. Après le modèle « Mafate « (pour trekker) puis « Challenger « (pour courir) je viens de me procurer le modèle « Anacapa » que la marque a conçu plus spécialement pour la randonnée.
Après quelques courtes marches concluantes avec ce nouveau modèle, j’ai décidé que ce seraient mes chaussures de “pèlerin”. En complément, pour les pauses et éventuellement en remplacement si problème de pied j’ai acheté les classiques sandales Teva FI Lite version cuir…
Question : quelle sera la durée de résistance des semelles Vibram des Hoka ? Je n’oublie pas que, si tout va bien, il faudra tenir 1900 km…
Et moi, quelle sera ma résistance ?