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S2. Jour 40. Le vin de l’amitié.

 

Saint Pée sur Nivelle-Ascain 8km.

Irun (voiture). Cumul : 852,5 km.

Ce matin le soleil entrait par la porte ouverte en beaux rayons lumineux dans le grand gîte communal ou j’ai passé la nuit. J’ai dit au revoir à Claudine et Jean-Michel qui s’en vont vers le Camino del Norte.

Me revoilà seul. Mais vite rattrapé par de formidables amis. Après encore une micro étape (ça fait du bien !)  jusqu’à Ascain, Philippe le Bordelais vient m’attraper pour me mener à Irun et déjeuner ensemble. L’an dernier il avait déjà fait des centaines de km (en voiture !) pour me faire la surprise d’une bonne bouteille ( je répète : c’est un vrai Bordelais) dans un gîte en Espagne, tout ça parce que j’avais pas le moral.

Cette année on s’est calé ce rendez-vous depuis le début du projet.

Donc y a du soleil, je me mets en route sans être pressé. J’ai envie de crier mon cri de paix de l’an passé : Wahou, Wahou, Wahou !

 

Certes je suis sur le bord de la D918 plutôt fréquentée mais le sac me paraît léger, le soleil me caresse le cou, mes habits sont propres, je marche au pays basque et je vais retrouver un ami. Il y a trop longtemps que je ne l’avais pas dit : merci la vie.

D’autant que Philippe arrive avec un Jurançon Montesquiou Grappe d’or 2016 ! On l’ouvre sur une table au soleil devant l’hôtel où je lui avais fixé rendez-vous. Une amie l’accompagne : Mélanie. C’est donc en Jaguar (je répète : il est Bordelais) que je traverse la frontière espagnole. Il me mène dans une « Cidrerie », ambiance chai d’un vignoble, immenses tables partagées, menu impec, une omelette aux cèpes où il y a vraiment des cèpes, et une sangria du genre de celle que tu ne trouveras jamais en France ! On goûte aussi le cidre bien sûr, très particulier, et le vin « tinto ». On ne demandait rien au patron qui nous offre le digestif… Philippe a été modéré dans les doses. Mélanie et moi, ça flotte un peu. Ça nous empêche pas tous les trois d’aborder des sujets très sérieux : l’amitié, les enfants, l’écriture… et bien sûr : Compostelle.

Ils me mènent ensuite à Irun où j’ai réservé dans un petit hôtel. Mais à partir de là ça se complique. Je ne trouve pas la gare routière. Il y a des travaux et Google.Maps s’en fout. A la gare ferroviaire la jeune guichetière ne parle évidemment pas anglais mais me fait comprendre qu’actuellement aucun train ne part d’Irun. Il faut aller à San Sébastien pour retrouver un train. Je dois être à Oviedo demain soir ! Bref, comme prévu, j’arrive en Espagne et les ennuis commencent. Heureusement qu’il y a eu  le (gros) verre de sangria. Ce soir dans ma tristoune chambre d’hôtel je repense à ce beau moment passé avec Philippe et Mélanie. Demain ? Rappelez vous : c’est  un autre jour. Ou plutôt, comme me l’a dit Bernadette, ex collègue prof d’espagnol : « manana sera otro dia « . Ne me le demandez pas en basque, je ne connais pas la traduction. En revanche je sais dire « Merci de ne rien jeter dans les toilettes «. Pour la traduc revenez au jour précédent…

……………….

Le pèlerin a trop bu

Le sage

N’est pas un saint

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • 40 jours déjà !!!!!! Bravo !

  • Super la traduction ! il n’était pas du tout question de Dieu !!

  • Super la traduction ! il n’était pas du tout question de Dieu !!

Les commentaires sont fermés.