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S2. Jour 28. Chaussure à son pied.

Nogaro-Aire sur l’Adour 29km. Cumul : 619,5

 

C’est après un plat de « pâtes au kiri » peu convaincant (je suis décidément un cuistot catastrophique) que je fais connaissance, dans la cuisine du gîte, de deux jeunes gens, deux copains. Le courant passe très vite d’autant plus que l’un des deux habite à Marseille, une ville dont on peut parler des heures…

Nous partageons la même chambre et ils m’invitent à partir très tôt avec eux.

Voilà pourquoi ce matin je me suis levé à 5 heures. La compagnie de ces brillants jeunes hommes et une très riche conversation a donné une qualité singulière à cette étape qui en aurait manqué par ailleurs. Car son long final sur bitume après des passages pas toujours évidents sur des ornières boueuses dans sa première partie a rendu un peu pénible la marche proprement dite.

Je profite donc aujourd’hui d’une étape sans fait marquant  pour aborder un sujet « technique » plusieurs fois annoncé et repoussé : le choix des chaussures.

 

 

Ceux qui ont suivi le premier Camino savent que je l’ai effectué intégralement avec des « sandales ». Certes plusieurs modèles et plusieurs types (4 en tout pour 75 jours) mais sans autre sorte de chaussures.

C’est une douleur au talon persistance avant même mon départ et divers essais qui m’avaient convaincu de ce choix qui sur le chemin surprenait pas mal de monde. Assez vite (à l’hôpital de Castres) on m’avait diagnostiqué une aponévrose et malgré la logique de devoir amortir les chocs j’ai choisi la solution sandales qui, au ressenti, me convenait mieux.

J’ai géré durant tout ce premier Camino cette douleur persistante et j’en suis revenu convaincu par la marche en sandales.

J’ai choisi de retenter cette année de partir avec le modèle acheté pour l’an dernier : Hoka Anacapa.

Mais avec une différence : j’ai accepté de mettre mes semelles orthopédiques. Est-ce cela qui fait toute la différence ? La douleur est parfois encore présente mais rien à voir avec l’an dernier.

(Desolé… pris par le temps aujourd’hui… pas le temps de finir cette chronique « technique » ce matin… je termine plus tard en route pour Pimbo, j’ai 26 km à faire et il est déjà 8h30…). A ce soir …

;-)

 

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