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S2. Jour 16. Une journée particulière.

Cahors. 0 km. Cumul : 363 km.

Changement radical. Grasse matinée en attendant l’arrivée des trois anges gardiens  venus me rejoindre sur mon chemin et première journée en mode touriste à Cahors. Une journée de repos fait partie du Chemin. Alors je la raconte aussi.

Dès hier soir j’ai tout sorti du sac  et commencé une révision complète du contenu : ce qui est à laver, ce que je vais changer, ce que je vais laisser. Ne rien ajouter surtout.

La principale interrogation porte encore sur les chaussures (un sujet décidément sans fin !).  N. m’a amené une paire neuve du modèle Anacapa de la marque Hoka, exactement les mêmes que celles que je porte depuis Le Puy, et qui étaient déjà usées. Les 363 km effectués ont ajouté leur effet sur les semelles beaucoup trop tendres. C’est le défaut de cette marque. Mais en même temps  ces chaussures se sont adaptées à mes pieds. Choisir les neuves c’est prendre le risque de déranger cet accord (fondamental) entre pied et chaussure. Voilà pourquoi je vais les porter pour ces jours de déambulation touristique. Je déciderai au dernier moment.

A part ça … Cahors se révèle plutôt  décevante pour le touriste. Un très beau pont médiéval sur le Lot, certes, mais ni le centre historique, ni la cathédrale, ne nous font une forte impression. Une fameuse « horloge à boules » retient en revanche notre attention. L’amie Françoise en profite pour délivrer une hypothèse dont on s’amuse : «  On peut lire l’heure dans les boules ». Nous nous arrêtons aussi devant une fontaine où une formule grammaticalement et sémantiquement ambiguë nous laisse perplexe.

Pour finir la journée, nous avons retrouvé Pierre-Alain et Frédéric pour un dernier restau (La Petite Auberge, excellente adresse). Ils ont emprunté la voie du Célé (une variante) et sont arrivés ce matin.

Au restau Anderson débarque avec deux pèlerines et fait avec nous aussi son show de séducteur, théâtral et visiblement éméché. Il faut de tout pour faire des pèlerins.

Ensuite ce sont encore des embrassades de départ. On ne cesse de se quitter sur ce Chemin. Cela peut paraître surfait mais il y a parfois de profondes histoires d’amitié qui se vivent en accéléré. C’est le cas avec mes trois amis « mousquetaires ». Encore un effet  de la fameuse « magie « du Chemin…

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