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S2. Jour 4. Multiples joies.

Le Sauvage-Aumont Aubrac 29,5 km. Cumul : 95 km.

Parmi mes récents compagnons de Chemin auxquels j’offre ce soir l’apéro, Pierre-Alain, le réunionnais, m’apprend qu’ils disent chez eux « la tremblade ». C’est donc mon anniversaire de « tremblade » que je célèbre : Mister P. a 7 ans  aujourd’hui.

Et j’ai la chance, en ce 4/04/2024 (chiffre magique?) de fêter ça en Lozère, pays de mes parents, de mes ancêtres, terre de mes racines.

Car je suis aujourd’hui entré en Margeride, et tout dans ces paysages me renvoie au doux paradis de mes vacances d’enfant. Tout me parle, tout évoque ce temps béni où je marchais (déjà) sur les chemins la tête ivre de rêves, candide et plein d’espoirs.

Double joie aujourd’hui : être sur le Chemin de Compostelle, et être en Lozère. Ça aussi, je l’avais rêvé.

Le Chemin propose parfois des citations inspirantes. Accrochée sous plastique sur un arbre, celle-là par exemple, de notre grand Hugo, qui invite précisément à se mettre en marche   :

« Pourquoi donc avons-nous des pieds et non des racines, si nous sommes fixés comme des misérables plantes ? ». Je crois cher Victor, sans vouloir te contredire, qu’il est bon d’avoir des racines,  parce qu’elles nous offrent un ancrage, et il est heureux d’avoir des pieds, qui nous mettent en mouvement. Double joie là encore.

Tout cela valait bien, après l’apéro, un savoureux aligot. D’autant qu’il fallait aussi se remettre d’une etape de presque 30km. Demain, une autre portion entièrement lozérienne en Aubrac. O les beaux jours !

PS : mon « passage «  en Lozère est sur Instagram @mon_camino

………………….

Pouvoir marcher sur les traces

D’une enfance heureuse

Quel privilège !

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