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Jour 48. Jour d’ivresse.

Torres del Rio - Logrono 23 km. Cumul : 1063 km.

Que l’ami Philippe le Bordelais (voir jour 43) me pardonne : j’ai passé une bonne partie de la journée à boire du vin espagnol… guidé par un responsable commercial du domaine viticole Ijalba à Logrono. Au programme : visite de la « bodega « , dégustation (4 vins), et tour en ville des meilleurs bars à tapas avec 3 autres verres… Après ça, Camino ou pas Camino, on ne marche plus tout à fait de la même façon. Heureusement notre charmant hôte espagnol a eu la gentillesse de m’amener en voiture à ma destination du jour (Navarrette), m’évitant les 9 derniers km après les 23 du matin effectués entre 5h et 10h. Bref, c’est le vin qui, une fois encore, est venu à mon secours après deux jours un peu moroses. Vive Dionysos !

Mon compagnon pèlerin Bernard n’est pas que guérisseur. Il est aussi marchand de vin. Ce n’est pas incompatible. Il était convié à Logrono, où passe le Camino, par ce vignoble espagnol avec lequel il travaille depuis longtemps. Nos chemins s’étaient écartés depuis quelques jours mais hier Il m’avait envoyé une sympathique invitation. D’où une autre bonne raison de partir ce matin à la frontale.

Quelle bonne journée ! Après une heure de marche nocturne, j’ai été le « primero » client à 6h30 d’un petit café cabane (« bar casita lucia « ) installé au bord du chemin. Quatre jeunes  Coréens sont arrivés juste après. Très souriants. Photo. Puis j’ai pu longuement marcher sans voir (presque) aucun sac à dos à l’horizon. Juste avant Logrono, le couple de cyclistes hollandais rencontré hier au repas m’a dépassé, s’est arrêté, et l’homme m’a fait un salut militaire en mode « Respect » ou «  Capitaine ». Hier soir il avait été très impressionné par mes « 1000km à pied ». Sa femme m’a offert des bonbons de Hollande (très particuliers je dois dire). J’ai été flatté par leur motivante considération.

Et cet aprem, en arrivant au gîte « por perigrino », après visite de l’église du village, à dorures, j’ai même eu droit à un accueil très sympa par Angel qui porte bien son nom, à un lit qui ne grince pas, et à un voisin de dortoir jeune Italien charmant qui ne téléphone pas. Décidément, quelle bonne journée ! Pourvu que ça dure… Et que ce ne soit pas qu’un instant d’ivresse.

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Quelques verres de vin

Et sur le Chemin

Je marche moins droit 

Commentaires

  • Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!

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