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Jour 26. Faire étape.

L’Isle-Jourdain - Giscaro (gîte Le Grangé) 16 km. Cumul : 552 km.

Sur le Chemin de Compostelle on ne fait pas que marcher. On s’arrête aussi. On fait étape. Étant donné sa longueur, on peut dire que les étapes font le Chemin. Ce sont des moments très importants et qui participent grandement à la réussite de cette très longue randonnée.

Surtout quand on arrive, par exemple, comme aujourd’hui, dans une maison ancienne (souvent une ferme), bien rénovée, aménagée avec simplicité, décorée avec goût, à l’image de la personnalité des propriétaires.

En 26 jours j’ai déjà fait étape dans des hébergements très variés. Individuels ou collectifs, privés, associatifs, communaux.

Être chaque soir dans un endroit différent est un des plaisirs de cette itinérance. Ne jamais dormir deux fois au même endroit, c’est un peu la définition de l’aventure. Cette sorte de vagabondage reste très confortable. Ces hébergements sont la plupart spécifiquement dédiés aux pèlerins, et à des prix extrêmement abordables. Ils sont regroupés sous l’égide de diverses associations jacquaires et leurs adresses circulent dans ce réseau. Chaque étape permet d’obtenir des renseignements pour les étapes suivantes.
Les hébergeurs (ses), les « hospitaliers(lières) » (souvent d’anciens pèlerins) se connaissent, communiquent, reçoivent par la force des choses les mêmes pèlerins qui empruntent le même chemin. Cette chaîne solidaire facilite grandement l’organisation du périple. Actuellement je réserve 2 ou 3 jours avant et c’est suffisant sur cette Voie d’Arles à cette période.

Je n’ai rien contre les bivouacs. J’ai de merveilleux souvenirs de mes nuits à la belle étoile, dans les Calanques ou le désert par exemple. Mais je rencontre beaucoup de pèlerins qui portent tout le matériel de bivouac et ne l’utilisent que très rarement. Beaucoup de poids pour quelques nuits « sauvages ».

Je préfère, personnellement, pour un budget très raisonnable, le plaisir de la halte dans une maison qui a souvent été rêvée par ses propriétaires, et dans laquelle on pourra éventuellement croiser le temps d’une fin d’après-midi des convives qui partagent le même amour de la longue marche et qui, eux aussi, ont fait un rêve : celui d’un chemin. 

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Petit papillon blanc

N’aime pas les photos

Je n’insiste pas

Commentaires

  • Le hamac, que de souvenirs de doux balancements!!!!! Bon réveil et bonne reprise. Jacques et ma mère repartent de Pau ce matin.

  • Bises !

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