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Jour 16. Le pécheur du dimanche.

La Moutouse-Anglès 24 km. Cumul : 378 km.

Dimanche de Pâques. J’aurais dû rester plus que jamais tempérant, bienveillant, l’esprit et les bras ouverts pour accueillir l’autre dans son unicité et sa différence… Oui mais voilà, je ne suis pas encore un saint. Je suis encore bien loin de Compostelle.

Et quand sur un chemin de terre qui serpente dans les bois déboule dans votre dos deux moto-cross qui laissent derrière elles le triste sillage de leurs pneus crantés… Ou quand, pire, vous voyez (et entendez) surgir un quad dans un virage de ce même chemin de terre et qu’il vous évite de peu… alors le flegme compostellien en prend un coup. J’ai maudit ces faux guerriers casqués bottés qui cherchent dans un moteur la puissance qu’ils n’ont pas ailleurs.

Et puis il y a eu aussi ce couple de randonneurs qui viennent en sens inverse et me disent chercher le GR. Ils râlent : ils n’ont « pas arrêté de se tromper depuis ce matin »

Je sors mon tél, regarde Visorando, constate qu’en effet nous (moi aussi) avons loupé un carrefour.

Il faut revenir un peu en arrière.

« Ah, vous avez le GPS… Mais alors s’il faut passer son temps sur ce truc, c’est plus des vacances… » Sauf que, couillon, ce « truc » est bien utile et vient de te remettre sur la voie. Du coup, j’accélère et les quitte immediatly.
J’arrive à un autre carrefour pas évident où il faut être attentif. Je devrais les attendre pour qu’ils ne se perdent pas à nouveau… Mon Dieu, je vous demande pardon pour ce péché : je me suis dépêché de m’engager dans la bonne direction. Tant pis pour eux.

Plus loin je m’arrête pour un frugal repas dominical près d’une adorable petite rivière. Au menu le fromage acheté chez la chevrière de Murat, le chocolat noisettes italien donné par mon amie Hélène l’arpenteuse, et un morceau de pain…que je rompis, bien sûr. Au fait connaît-on le menu du dernier repas de Jésus au restaurant La Cène ? Y avait-il du fromage ? Et si oui, lequel ?

Bon, en tout cas, les deux randonneurs sont passés (sans me voir) pendant que je coupais la tome de brebis. Ils n’étaient pas perdus. Ouf, je n’irai pas en enfer. Peut-être seulement au purgatoire. Mais j’ai encore plein d’étapes pour essayer de gagner l’indulgence de Dieu qui, j’en suis sûr, a le sens de l’humour.

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Gros papillon jaune

Tu ne fais que passer

A mes côtés

Commentaires

  • Coucou, tu risques de croiser deux vieux randonneurs qui dépassent toutes les limites après la brèche Rolland à partir du 19 avril. Je ne sais pas si vos dates vont correspondre mais ça serait vraiment marrant. Bises à demain !!!!:-))))

  • Coucou, tu risques de croiser deux vieux randonneurs qui dépassent toutes les limites après la brèche Rolland à partir du 19 avril. Je ne sais pas si vos dates vont correspondre mais ça serait vraiment marrant. Bises à demain !!!!:-))))

  • Beaucoup de plaisir à te lire en ce jour de Pâques....je ne sais pas si Dieu a de l'humour, mais toi tu n'en manques pas pour raconter tes anecdotes du jour. Quant au menu du jeudi saint, on va se renseigner.....

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