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Jour 8. Le temps va à pied.

Montpellier (La Mosson)-Aniane 30km. Cumul : 205 km.

A l’homme qui promène son chien de bon matin et me souhaite « bonne balade » je  n’ose préciser que c’est tout de même un peu plus qu’une « balade » qui m’attend…  À commencer par cette étape dont j’ai dû augmenter la distance faute d’hébergement à l’endroit  prévu initialement. Rude journée. Et riche journée. C’est ça «le Chemin ». Que retenir ?

 

 

 

L’étrangeté de revoir après 8 jours, dans la banlieue de Montpellier, une station-service et ces engins qui réclament leur carburant. Je n’ai pas besoin d’essence. J’avance.

La belle surprise de découvrir la source de l’Avy et les « fesses de madame », le rocher qui la surplombe ( voir Instagram).

Le plaisir de lire sur des balises compostelliennes les  citations de Joseph Delteil, le génial écrivain originaire du coin, auteur de l’un de mes romans cultes : « Sur le fleuve Amour». Sur l’une : « Ici le temps va à pied ». Sur une autre : « Ce que tu rêves, fais le». Je passe, mon rêve rattrapé par mes pieds, toujours rudoyés, surtout après 30km dont beaucoup sur bitume.

Je pense à la « Bohème » de Rimbaud : « Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,/Comme des lyres, je tirais les élastiques/De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! »

Un rêve fait de tant de « petites « choses très simples qui font la journée du marcheur. Impossible ou trop long à résumer. Oui, que retenir ? Peut-être cet homme âgé qui fait « la poussière » avec une immense perche en bambou dans l’Eglise de Montarnaud. Grand ménage de printemps. C’est bientôt Pâques, et je l’avais oublié….

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Petit papillon blanc

Encore toi

Mon fidèle compagnon

 

 

 

 

 

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