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  • S2. Jour 27. Le labyrinthe.

    Eauze-Nogaro 21km. Cumul : 590,5 km.

    Quelques centaines de mètres seulement après avoir quitté le gîte de Jean-Pierre, le chemin me conduit devant une plaque de rue totalement inédite depuis que j’arpente les chemins vers Saint-Jacques. Le panneau devant moi indique : « Impasse de Compostelle ».

    Que dois-je conclure de ce nouveau signe ? Que mes Caminos  peuvent être des impasses ? Que je n’y trouve rien « à la fin » ? Que j’en revienne sans rien avoir appris ? Il faut en accepter l’hypothèse.

    Pourtant ce matin je me sentais justement sorti de l’impasse, notamment celle des questions sur l’écriture de ces chroniques quotidiennes et sa fonction. Oui, j’y prends toujours du plaisir, oui elle m’est toujours  nécessaire, oui elle accompagne naturellement ma marche et forme avec elle un binôme indissociable.

    En fait l’impasse où je me suis trouvé il y a deux jours (voir jour 25) était plutôt une impasse émotionnelle en grande partie due à la fragilisation de Mister P.

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